» Jusqu’à la transparence » – 2003
Se tenir dans l’immobile,
dans le reflux progressif
du geste et de la parole.
S’aménager
dans ce repli
une chambre à soi.
Lent glissement
vers une acceptation
heureuse
du nid,
crainte
d’en être un jour
arrachée.
Piégée dans le blanc,
le mouvement
le langage
ont comme
tari.
Trop profondément
dans le blanc
pour
un jour
en sortir ?
Terreur.
Se fermer
à la peur
d’effacer
jusqu’au souvenir
d’avoir
jamais
existé.