Les échappées – Véronique Vauvrecy – 1999

Les deux installations de Sylvie Tubiana occupant chacune les deux salons latéraux, visibles par des fentes sous des capes de photographe, établissent un rapport directe entre sle corps et la maison, le corps perçu comme enveloppe d'un espace intérieur à habiter.

Les échappées présentent une danse spatiale, le saut d'un corps tatoué et anamorphosé par les événements plastiques des murs sur lesquels il est projeté. Il peuple l'intérieur de sa présence à la fois fantasmagorique et fantômatique. Grotte couverte de dessins rupestres, l'espace idntérieur est aussi la cage d'un corps oiseau où l'extérieur est emprisonnépar le biais d'un élément sonore: le cri des mouettes. Les échappées, comme une facétieuse explosion de joie, comme l'expression d'un bien-être absolu.

L'endormie joue sur le rapport exclusif intérieur-introversion dans l'oubli total de l'extérieur. Le corps lové dans l'âtre rouge de la cheminée, – une maison? – sommeille dans une chambre obscure, à la fois lieu de l'inconscient et labo photo. La création, le feu de la création, est alchimie des profondeurs.

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